jeudi 22 mars 2018

Devinette

Mai 68, c'est reparti !
Cinquante ans après, les célébrations décennales reprennent avec l'anniversaire du mythique "Mouvement du 22 Mars".

Pour rappel, il y a dix ans André Gattolin et moi coordonnions un numéro spécial de feu la revue de l'Institut national de l'audiovisuel : MédiaMorphoses.
Son titre: Les Empreintes de Mai 68.


L'occasion de multiples rencontres avec Daniel Cohn-Bendit, Jean Schalit, Michel-Antoine Burnier, Serge July, Jean-Claude Vernier, Jacques Sauvageot, Pierre Haski, etc.
Ce joyeux bazar est désormais consultable en ligne sur le site de l'INIST (CNRS): pas moins de 43 articles reproduits en pdf, car j'ai bien peur que ce "collector" soit épuisé!

Le numéro complet se trouve à l'adresse suivante:
http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/28175.

Je profite de l'occasion pour reproduire un repiquage volontairement assombri d'une photographie que j'ai prise sur le vif, où l'on voit très bien des graffeurs (comme on dirait de nos jours) en train de peindre des inscriptions à l'entrée de la Faculté de médecine (rue de l'École de médecine, à Paris)... L'un d'eux accroche même un de ces drapeaux rouges, comme on fabriquait dans le temps.
Au fond, on reconnaît la statue de Bichat, qui trône toujours à la même place de nos jours.

Photographie : Thierry Lefebvre.

Non, je plaisante...
Je n'ai pas connu Mai 68 (né trop tard), mais cette photographie n'est absolument pas truquée. Elle fait partie d'un de mes reportages photographiques inédits.

À quelle occasion ces instantanés furent-ils pris?
À vous de deviner avant que je ne les reproduise pour de vrai...

Réponse (26 novembre 2018) :
Il s'agissait de la préparation du décor d'une des scènes de The Dreamers (2003), l'avant-dernier film de Bernardo Bertolucci (qui vient de nous quitter). Je n'aime pas du tout ses longs-métrages, mais il se trouve que j'étais sur place ce jour-là. Et le travail des décorateurs, rue des Écoles, était assez fascinant.
Je me souviens en particulier du commentaire d'une femme d'âge mûr, qui se trouvait à mes côtés avec un enfant et qui semblait visiblement ulcérée par ces graffitis apposés sur les murs de l'ancienne faculté de médecine. Elle s'exclama: "Ça ne va quand même pas recommencer!!" (sous-entendu, les événements de Mai 68). C'est beau la crédulité...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire